Tout d'abord, il convient de mentionner les deux mots clés qui ont émergé de cette conférence : "combustibles fossiles", qui entrent pour la première fois dans le texte final et qui sont destinés à marquer une époque.

L'article sur lequel l'attention s'est particulièrement portée est le 28,qui traite de l’abandon des combustibles fossibles au profit d’énergies vertes, de l'accélération de l'action au cours de cette décennie critique, pour parvenir à des émissions nulles en 2050 en suivant la science.

Dans la recherche d'un compromis entre des demandes divergentes, une nouvelle formule a été trouvée : les termes employés sont importants dans les négociations, et ici le concept de transition est mis en avant par rapport à la version précédente, où l'accent était mis sur la réduction de la production et de la consommation. Un compromis pour tenter de rallier les pays exportateurs de pétrole, qui font partie de l'OPEP, menés par l'Arabie Saoudite, qui s'étaient fortement opposés ces derniers jours. Le texte invite à accélérer l'action climatique au cours de cette décennie, définie comme critique, pour atteindre la neutralité carbone en 2050, selon les préceptes de la science.